La
spirale phyllotactique est très
visible chez les composées (ici le tournesol). Le film
(format *.avi 2.5 Mb) suivant vous montre l'effet d'une modification
de l'angle qui sépare deux primordia (normalement 137.5 °) sur
la structure d'une plante de cotton. Dans ce cas l'angle de optimal a aussi
comme effet de maximiser l'interception du rayonnement solaire. La théorie
mathématique de la phyllotaxie est assez complexe vous pouvez essayer
de vous familiariser en consultant le site suivant: http://www.math.smith.edu/~phyllo
La vernalisation, c'est à
dire un traitement par le froid, permet (chez les plantes qui y sont sensible
- gène FRIGIDA chez A. thaliana) une floraison
plus précoce (avec un index plastochrone peut élevé).
L'induction florale modifie
la structure du méristème apical,
on distingue ici les trois zones internes (2,3 &4) les sépales
ont été enlevés.
La structure de la fleur est
déterminée par l'action
de gènes homéotiques . La structure florale dépende
de l'expression coordonnées de trois gènes (A,
B & C). Chez A. thaliana
et chez la geule de loup une morphologie typique apparaît chez des
mutants sur l'un ou l'autre de ces trois gènes
(apetala1 correspondant à A ne forme que des étamines et des
carpelles, apetala3 correspondant à B, ne forme que des sépales
et de carpelles).
La fécondation
La
germination du grain de pollen s'accompagne
d'une redistribution des constituants cellulaire. Un dépôt
de callose
confine la partie apicale métaboliquement active du tube pollinique.
Ce dépôt fluorescent est visible sur la photographie prise
en lumière UV.
L'autofécondation est
souvent rendue impossible par l'existence de mécanismes d' autoincompatibilité.
Il existe deux types d' autoincompatibilité:
gamétophytique(GSI) et sporophytique (SSI)
déterminés par des allèles S (dont il peut exister
un grand nombre de variants). L'incompatibilité gamétophytique
dépends du génotype du parent (gamétophyte) mâle
et le pollen peut germer mais la croissance du tube pollinique est arrétée
après sa pénétration dans le style. Cette inhibition
est liée à la présence de RNAses exprimées dans
le pistil et codées par les gènes S.
Au
contact du stigmate le grain de pollen peut germer sauf s'il y a incompatibilité
sporophytique. La parois
d'exine du grain de pollen est d'origine sporophytique; elle est responsable
de l'extrème variété morphologique des grains de pollen
et de l'incompatibilité de type sporophytique.
Les protéines impliquées dans la reconnaissance sont un ligand
présent dans l'exine et un recepteur (SRK S locus receptor kinase)
situé à la surface des cellules du stigmate. L'adhésion
des grains de pollen est facilitée par la présence de proteines
d'adhésion et de glycoprotéines (SLG)
Les grains de pollen compatibles
forment un ménisque au point d'adhésion
avec les cellules de surface du stigmate (P), les grains incompatibles
restent "secs". Le grain X de la photographie est compatible,
le grain S ne l'est pas.
La
reproduction des végétaux peut prendre plusieurs formes
asexuées ou non; ces stratégies variées qui vont conférer
des capacités remarquables d'adaptation à des milieux divers.